L'acquisition de la propreté avant l’entrée de l’enfant en maternelle est l’une des plus grandes craintes parentales. Mireille Prorel, institutrice, vous conseille de “profiter de l’été pour l’habituer à ne plus mettre de couches” et de l’inscrire tout de même à l’école. En tout cas, pas de panique, soyez patients !
“Profitez de l’été pour ne plus lui mettre de couches”
Mireille Prorel, institutrice : “Avant toute chose, soyez patient ! Un enfant peut mettre un peu de temps à ne plus avoir d’accident, et puis tout dépend de s’il est né en début ou fin d’année. Si vous voulez qu’il aille à l’école en septembre, enlevez-lui sa couche dès juillet et profitez de l’été pour l’amener aux toilettes toutes les heures. C’est une habitude à prendre !”
“Inscrivez-le quand même”
Mireille Prorel : “Je vous conseille d’inscrire votre enfant à la maternelle quand même, et d’en discuter avec l’institutrice le premier jour. Certaines accepteront de le prendre : auquel cas, une aide maternelle sera prévenue et fera attention à lui proposer souvent d’aller aux toilettes. Prenez alors garde à bien amener des vêtements de rechange pour que l’on puisse le changer. Si l’institutrice le refuse, il sera déjà inscrit et vous pourrez lui faire intégrer l’école dès qu’il sera propre !”
“Expliquez à votre enfant ce qu’il va se passer”
Mireille Prorel : “Expliquez à votre enfant concrètement ce qu’il va se passer à l’école. Vous pouvez lui dire qu’il y a des passages aux toilettes récurrents, que s’il a envie en dehors de ces pauses, il ne faut pas qu’il ait peur, il demandera à une dame chargée de l’accompagner etc. Et rassurez-le : s’il a un accident, ce n’est pas grave”.
Pierre Bastien, psychologue scolaire : “Il faut avant tout savoir repérer le moment où l'enfant a acquis une autonomie suffisante qui lui permet de contrôler ses sphincters”
“Revenons aux fondamentaux. Le contrôle des sphincters est avant tout une question de maturité. Maturité physiologique, intellectuelle et affective. Si on parle de maturité c'est bien qu'on parle d'un temps incompressible sur lequel l'enfant comme ses parents n'ont aucune prise. L'enfant n'est pas responsable de l'immaturité de ses capacités physiologiques, intellectuelles ou affectives. Il n'y est pour rien. L’enfant n’a besoin que d’une chose : qu'on l'aide à grandir. Et c'est justement le rôle des parents mais aussi celui des enseignants. Avant l'entrée à l'école, il s'agit pour les adultes d'instaurer un dialogue avec l'enfant, et surtout d'être confiant et évidemment de ne pas le réprimander. Il faut avant tout savoir repérer le moment où l'enfant a acquis une autonomie suffisante qui lui permet de contrôler ses sphincters, le reste est affaire de bon sens et de bienveillance.”
Et vous, votre enfant était-il propre à son entrée en maternelle ? Qu’avez-vous fait ? Dites-le en commentaire !
“Profitez de l’été pour ne plus lui mettre de couches”
Mireille Prorel, institutrice : “Avant toute chose, soyez patient ! Un enfant peut mettre un peu de temps à ne plus avoir d’accident, et puis tout dépend de s’il est né en début ou fin d’année. Si vous voulez qu’il aille à l’école en septembre, enlevez-lui sa couche dès juillet et profitez de l’été pour l’amener aux toilettes toutes les heures. C’est une habitude à prendre !”
“Inscrivez-le quand même”
Mireille Prorel : “Je vous conseille d’inscrire votre enfant à la maternelle quand même, et d’en discuter avec l’institutrice le premier jour. Certaines accepteront de le prendre : auquel cas, une aide maternelle sera prévenue et fera attention à lui proposer souvent d’aller aux toilettes. Prenez alors garde à bien amener des vêtements de rechange pour que l’on puisse le changer. Si l’institutrice le refuse, il sera déjà inscrit et vous pourrez lui faire intégrer l’école dès qu’il sera propre !”
“Expliquez à votre enfant ce qu’il va se passer”
Mireille Prorel : “Expliquez à votre enfant concrètement ce qu’il va se passer à l’école. Vous pouvez lui dire qu’il y a des passages aux toilettes récurrents, que s’il a envie en dehors de ces pauses, il ne faut pas qu’il ait peur, il demandera à une dame chargée de l’accompagner etc. Et rassurez-le : s’il a un accident, ce n’est pas grave”.
Pierre Bastien, psychologue scolaire : “Il faut avant tout savoir repérer le moment où l'enfant a acquis une autonomie suffisante qui lui permet de contrôler ses sphincters”
“Revenons aux fondamentaux. Le contrôle des sphincters est avant tout une question de maturité. Maturité physiologique, intellectuelle et affective. Si on parle de maturité c'est bien qu'on parle d'un temps incompressible sur lequel l'enfant comme ses parents n'ont aucune prise. L'enfant n'est pas responsable de l'immaturité de ses capacités physiologiques, intellectuelles ou affectives. Il n'y est pour rien. L’enfant n’a besoin que d’une chose : qu'on l'aide à grandir. Et c'est justement le rôle des parents mais aussi celui des enseignants. Avant l'entrée à l'école, il s'agit pour les adultes d'instaurer un dialogue avec l'enfant, et surtout d'être confiant et évidemment de ne pas le réprimander. Il faut avant tout savoir repérer le moment où l'enfant a acquis une autonomie suffisante qui lui permet de contrôler ses sphincters, le reste est affaire de bon sens et de bienveillance.”
Et vous, votre enfant était-il propre à son entrée en maternelle ? Qu’avez-vous fait ? Dites-le en commentaire !