La colo, une nécessité pour les parents, comme pour les enfants !
C'est une démarche concertée. Je ne l'inscris jamais sans l'en avertir et lui demande son avis. La colo, c'est d'abord une nécessité. Mes cinq semaines de congés payés et mes RTT ne peuvent rivaliser avec ses vacances scolaires.
Sa maman et moi sommes séparés et le centre de vacances est devenu une alternative idéale. En grandissant, les séjours chez les grands parents sont moins "intéressants" surtout quand on est fils unique.
La colo, ça se prépare
Afin de dissiper l'angoisse des parents et de certains enfants, il est important de se rendre à la réunion d'information prévue avec le directeur. C'est l'occasion de poser les mille et une questions relatives au séjour.
Au programme…
Cet été, il va perfectionner sa pratique de la voile en Vendée. Les journées sont rythmées entre les pratiques sportives, les randonnées et les activités manuelles. Le soir, l'équipe des animateurs organise des veillées thématiques autour du jeu, du chant et de la danse. Le moment phare est la petite boum organisée en générale en fin de séjour. C'est l'occasion de faire comme les grands, danser, rire et inviter pour la première fois une fille. C'est également, l'occasion de mettre la jolie chemise cachée au fond de la valise pour briller de mille feux. Entre copains, on se raconte des blagues, on se fait des farces en toute insouciance.
Le séjour en colo, le rituel incontournable des vacances
Chaque année depuis qu'il a six ans, il passe quelques jours en collectivité. L'hiver au ski et l'été à la mer. Maintenant c'est devenu un rituel et il me demande à chaque vacances ce qui est prévu. La première fois, il est allé faire de l'équitation. Il est revenu enchanté et n'avait qu'une hâte, repartir.
« Papa ? Tu sais, j'avais envie de rester mais j'étais aussi très pressé de te voir. »
Maintenant c'est devenu un rituel et il me demande à chaque vacances ce qui est prévu. D'année en année, il y retrouve les mêmes animateurs et copains / copines. Il est rassurant d'avoir ces repères, même si à cet âge-là on s'adapte très vite au changement. Les retours sont touchants. On assiste à des adieux émouvants, on s'échange des adresses ou des mails en promettant de s'écrire. Après avoir passé les plus belles vacances du monde, Jérémie est quand même bien content de rentrer et de raconter tout ce qu'il a fait.
« Alors ? Raconte ! » Et là il est intarissable.
Aujourd'hui à 12 ans, il est demandeur et veut faire du scoutisme.
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